Article de la presse canadienne

Qualité Québec

Née en 1962 à Montréal, Joëlle Le Blanc a effectué depuis 1979 des stages de gravure et de peinture sur grès et porcelaine dans différents ateliers montréalais. A partir de 1991, elle va pratiquer la gravure à l’Atelier Evelyne-Dufour de Montréal. Egalement dessinatrice, elle maîtrise la pointe sèche, l’eau forte et la lithographie. Elle expose en solo et en groupe au Québec et aux Etats-Unis. Membre de plusieurs associations dont le Conseil des Métiers d’art du Québec et le Conseil québécois de l’estampe.

Excellente dessinatrice et influencée par l’hyperréalisme, elle affectionne les contrastes en noir et blanc et a développé une technique d’encrage qui lui permet de souligner les contrastes et d’approfondir les plans de son sujet. Elle retouche souvent ses gravures de sorte que la plupart d’entre elles sont, en fait, des oeuvres uniques.

Naufrage du dogre prussien «Le Frédéric»

Saint-Malo, une estampe une histoire
Naufrage du dogre prussien «Le Frédéric»

Depuisle 20 juillet et jusqu?au 6 octobre, la ville de Saint-Malo propose une rareet magnifique exposition d’estampes à la Halle au Blé. «Une estampeune histoire» permet de détailler une gravure par son histoire et satechnique de création. LouisGarneray perpétue encore la tradition du XVIII siècle avec sa série des ports de France. Vers 1823, il peint une toile de petit format représentant la cité fortifiée de ses remparts et son port de marée vus des Talards par gros temps et mer agitée donnant un caractère particulièrement saisissant et presque dramatique de sa vision du Saint-Malo de cette époque.
Dans ces mêmes années, le normand Charles-Louis Mozin exécute la plus grande eau-forte dans la technique d’aquatine, ayant eu Saint-Malo pour sujet. Il s’agit du naufrage du dogre (bateau de pêche et de cabotage) prussien le «Frédéric» sur les rochers de Fort royal devant le Fort national, le 15 mars 1829. Ce thème du naufrage cher aux romantiques repris, vers 1840 par Ferdinand Perrot qui donne par ailleurs une grande lithographie colorée représentant l’accès de la ville par la «route de Dol» c’est-à-dire par le Sillon.
Cette oeuvre pleine d’émotion est une des dernières acquisition du musée de laville.
Le naufrage du «Frédéric» est une eau-forte dans la technique d’aquatine, c’est-à-dire la plaque est recouverte de résine sur laquelle l’artiste réalise son dessin en dégageant le métal, puis celle-ci est plongée dans un bain d’acide qui mord les entrailles réalisées, c’est la plus courante technique de l’estampe, elle permet un dessin plus libre et plus spontané, elle permet également de rendre des à-plats et de donner des effets de lavis. Étude historique : Philippe Petout
Conservateur et conseils techniques: J. B. Le Blanc.

Gravure et Poésie

Jusqu’au 21 juillet, la jeune peintre-graveur, originaire de Montréal est la représentante des métiers d’arts du Québec. Ellepossède une technique unique d’encre et de gravure. Spécialiste du noir et blanc, une de ses grande force réside dans ses compositions équilibrées mais toujours empreintes de poésie. Lapassion de la gravure l’a envahie très jeune et ne l’a pas quittée après vingt-cinq ans de métier. Sa carrière a plus particulièrement pris son envol ces dernières années au cours desquelles elle a remporté plusieurs prix nationaux et internationaux. Pendant son séjour à la maison du Québec, cettejeune artiste en arts visuel livre, avec la même passion et la même poésie, quelques-uns des secrets de son métier. Explications et démonstrations attendent les visiteurs qui seront mis à contribution.

Joëlle B. Le Blanc mérite le premier prix du concours MRV

Joëlle B. Le Blanc, une jeune artiste âgée de 32 ans seulement, a remporté, il y a quelques jours, le premier prix du jury de l’expo-concours «Montagne, rivière et villages» qui réunissait à Saint-Hilaire pas moins de 250 artistes de partout au Québec.

7000 visiteurs ont pu admirer les toiles et oeuvres des artistes exposants et Joëlle, qui a réussi son D.E.C an arts au collège Edouard-Montpetit de Longueuil, a mérité son prix ainsi que la bourse de 1200 dollars qui s’y rattachait grâce à «Fusion», une encre en noir et blanc qui a séduit les juges du concours.